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TOUR DU POITOU CHARENTES

ETAPE2 -- " Paru le 23 août 2006, dans la Nouvelle République "

Avant la course -- Pour son retour au pays, le Deux-Sévrien d'Agritubel entend bien montrer ses couleurs sur les terres de ses exploits d'antan.
 

Un coureur local dans une équipe du cru. Les ingrédients sont réunis pour que la motivation soit ultime. Niortais d'origine, Nicolas Crosbie, le plus ancien coureur de la formation loudunaise Agritubel, espère bien voir ses couleurs à l'honneur sur ce vingtième TPC, notamment aujourd'hui lors d'une étape Cognac-Parthenay qui lui tient particulièrement à cœur.

* NICOLAS --  « Nous avons la ferme intention de bien figurer, indique-t-il. Il y a une petite pression en ce sens, principalement pour moi qui suis originaire de la région. Et surtout pour cette deuxième étape dont l'arrivée est programmée à Parthenay, sur mes routes d'entraînement. »L'année dernière, Agritubel s'était particulièrement illustré sur le Tour Poitou-Charentes, raflant la première étape avec Agnolutto et le chrono par l'intermédiaire de Balciunias. Il n'avait d'ailleurs manqué que quelques secondes au Lituanien pour remporter l'épreuve.

* NICOLAS -- « On ne s'attendait pas du tout à une telle

réussite, se souvient Crosbie. Si nous avons connu cela,

c'est avant tout grâce à une grosse motivation et un

groupe soudé. »Des éléments sur lesquels compte

s'appuyer une nouvelle fois la formation loudunaise

pour réaliser un grand TPC.

* NICOLAS -- « Nous voulons faire aussi bien que

l'année dernière mais nous savons que nous sommes

attendus cette année. Il ne faut pas cependant que les

autres coureurs pensent que nous comptons prendre

la course en main d'entrée. Nous voulons surtout nous

montrer lors de toutes les étapes. »

 

 

L'avenir en suspens 

Pour la vingtième édition de l'épreuve picto-charentaise, Nicolas Crosbie s'attend à une course très ouverte.

* NICOLAS -- « Tout est possible et le chrono devrait une nouvelle fois être déterminant. Tout le monde a ses chances, mais il est vrai que Sylvain (Chavanel) et Christophe (Moreau) seront les premiers à surveiller. »

En attendant, à 26 ans, le Niortais espère se rappeler au bon souvenir de ses premiers supporters pour son retour dans son département d'origine.

* NICOLAS --  « Je veux bien figurer », assène-t-il. Au point de penser à la victoire d'étape ? « On ne peut rien prévoir, répond-t-il. Cela dépendra du déroulement de la course, de ce que font mes coéquipiers car ce sont avant tout nos couleurs qu'il faut montrer. Si l'un de nous est bien placé, il faudra avant tout défendre sa position. »

Cet esprit collectif a peut-être parfois joué des tours à celui qui porte les couleurs d'Agritubel depuis quatre saisons. Au point qu'aujourd'hui il n'est pas encore assuré de poursuivre l'aventure avec ce maillot la saison prochaine.

* NICOLAS -- « L'an dernier, j'ai manqué de résultats, reconnaît-il. David Fornes, le manager, me l'a même dit et m'a incité à courir davantage pour moi. Je suis en fin de contrat et j'attends une réponse des dirigeants pour prolonger. Peut-être qu'elle interviendra sur le TPC. »

Une victoire d'étape pourrait à coup sûr faire pencher la balance du bon côté.

* NICOLAS --  « Je me sens bien dans cette structure et j'ai envie de continuer ici, assure-t-il. Je suis là depuis le début et j'ai connu la montée en puissance. Avoir la chance de courir dans sa région est énorme, c'est aussi une des raisons pour lesquelles j'apprécie de porter ces couleurs. »

 

Raison de plus pour se montrer dès aujourd'hui, sur des terres qui lui sont chères.

ETAPE2 -- " Paru le 24 août 2006, dans le Courrier de l'Ouest "

Après la course --   * NICOLAS -- « ça allait un peu mieux aujourd'hui même si je suis toujours ennuyé par des problèmes gastriques. Mes sensations n'étaient pas terribles mais j'ai donné mon maximum pour aider Alberto. Dans ma tête je suis à 100% mais mon corps lui ne l'est pas. Demain sera un autre jour pour l'équipe et il faut toujours y croire, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Quant à Chavanel, j'ai discuté un peu avec lui avant le début de l'étape et il me semblait très serein. Il ne s'est jamais affolé et a su attaquer quand il le fallait."

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