NICOLAS CROSBIE

NICOLAS CROSBIE " 100% EQUIPIER " SUR PARIS-NICE.

" Paru le 14 mars 2007 dans " la Nouvelle République ".

--- Pour sa 3ème saison chez les pros, Nicolas Crosbie arrive doucement mais sûrement à maturité. Passé pro chez Agritubel en 2005, il se classe 20e du Tour de l'Avenir la même année. En 2006, il décroche notamment la 3e place de la Polynormande et finit 7e d'une étape du Tour de l'Ain.

Arrivé chez Bouygues Telecom cette année, le licencié du Vélo-Club thouarsais a déjà bien carburé de l'autre côté du globe, en Australie, à l'occasion du Tour Down-Under, qu'il a fini à une prometteuse 15ème place. Il a également passé cent bornes en tête lors d'une étape de l'Étoile de Bessèges.
-- Nicolas -- « Mon intégration chez Bouygues se passe très bien, confirme-t-il depuis son hôtel sur la route de Paris-Nice. Je connaissais déjà beaucoup de gars avant car la Vendée est toute proche de chez moi. On s'est souvent croisé sur les courses. »
S'il est toujours à la recherche d'un premier succès chez les pros, Nicolas n'est pas du genre à s'économiser. L'ancien de la Pédale Saint-Florentaise (où est également passé son actuel coéquipier J.Belgy) a notamment fait parler de lui lors d'échappées au long cours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMME EN 2006 ?  -- La plus marquante a tout juste un an. Lors de la 2è étape de Paris-Nice 2006.

En effet, Nicolas  a parcouru pas moins de 187 km seul en tête, avant d'être repris in extremis par le peloton,

réglé au sprint par un certain T.Boonen… Et si cette semaine, l'ancien coureur du Bressuire Activités Cyclisme, passé également par l'UC Châteauroux, le C.Poitevin et le VC Loudun, s'inspirait de ce joli fait d'armes ?
-- Nicolas --  « C'est vrai que c'est spécial de revenir sur cette course, mais je n'ai pas les mêmes intentions, confie le jeune homme. Avec Agritubel, chacun devait jouer sa carte. Il fallait montrer le maillot car on n'était alors pas sûr de disputer le Tour de France. Cette année, nous avons beaucoup de leaders dans l'équipe, comme Voeckler, Pineau ou Rous. Je suis donc 100 % équipier. Je dois aider les gars dans les cols, les remonter pour les sprints. Mais si l'occasion se présente, pourquoi ne pas tenter un coup ? »

LE TOUR DE FRANCE ?  -- En attendant, il se concentre sur cette répétition grandeur nature avant le Giro dans un mois et demi, le premier grand Tour de sa carrière. -- Nicolas --  «  Il y a 99 % de chances que je ne fasse pas le Tour de France, conclut-il, sauf en cas de gros exploit, comme un titre de champion de France par exemple. Mais il ne faut garder les pieds sur terre. J'ai un contrat de deux ans chez Bouygues. Pour le Tour, on verra plus tard. »