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NICOLAS NE VEUT PAS LÂCHER

" Interview paru LE 11 août 2008, sur Velomagazine.fr " -- 

 Laissé libre par Jean-René Bernaudeau, Nicolas Crosbie, le grand malchanceux de la saison 2008, veut continuer à exercer son métier de coureur cycliste professionnel l’an prochain.

Comment allez-vous Nicolas ?

-- Nicolas -- " Mieux que cela a été à un moment. Ma saison 2008 a été noire de chez noire. Je me casse la clavicule et des côtes au Tour Down Under, et à la Route du Sud, je me fracture le radius-cubitus. Être plus malchanceux que cela, c’est difficile. Je recommence à retrouver le moral mais cela a été dur, surtout que je suis un coureur qui ne chute pas souvent. Là, je les ai accumulées en l’espace de quelques mois ! Quatre fractures d’un coup ! Mais j’ai recommencé à rouler. J’ai repris le vélo avec un plâtre au début du mois d’août. Je ne pouvais plus rester à la maison sans rien faire. J’aimerais bien pouvoir recourir d’ici la fin de l’année."

Où en êtes-vous pour l’an prochain ?

-- Nicolas -- " Je suis en fin de contrat et à la recherche d’une équipe. Les soucis ne me sont pas tombés dessus la bonne année, c’est vraiment rageant. 2008 va être, je pense, une année noire pour pas mal de coureurs, beaucoup vont aller pointer à l’ANPE et j’espère ne pas faire partie du lot. Le meilleur moyen pour retrouver un contrat, c’est de courir et de faire quelques résultats. Je rage car, sur la Route du Sud, je marchais pas trop mal. J’avais de bonnes sensations. J’étais dans les dix premiers du classement général avant de me casser le poignet. Je pouvais peut-être espérer faire un truc. Maintenant, les directeurs-sportifs me connaissent et savent que je suis un coureur qui n’hésite pas à attaquer, à montrer le maillot, à aller de l’avant. Je suis un baroudeur. Je n’ai pas eu souvent la chance de mon côté dans mes échappées, mais un jour, je sais que cela peut me sourire et pourquoi pas sur une grande course."

Vous êtes aussi le beau-frère de Franck Bouyer, avez-vous de ses nouvelles ?

-- Nicolas -- " Franck aussi ne va pas super, super. Il s’est fait une raison et s’est dit que le cyclisme chez les professionnels, c’était fini pour lui. Il ne veut plus tourner autour du pot et en a assez d’espérer. Il s’est dit qu’il n’a plus rien à faire dans le vélo. Il n’a pas trop le moral et cela peut se comprendre aisement. Il continuait, il y a peu encore à s’entraîner, en espérant pouvoir recourir. Il a du mal à admettre qu’il doit arrêter le vélo comme cela, sans que ce soit lui qui prenne la décision de raccrocher. Ce choix lui est imposé uniquement parce qu’il est malade et qu’on lui refuse de se soigner et de pratiquer son métier. C’est terrible d’empêcher quelqu’un de courir alors qu’il est apte à le faire. Franck est malade et n’a rien à se reprocher mais on ne veut plus de lui dans un peloton pro, c’est pas plus compliqué que cela ! "

" J'ATTENDS DES NOUVELLES D'ICI LA FIN DE LA SEMAINE DE H20 "

 Paru dans la " Nouvelle république ", le 29 octobre 2008

Absent samedi lors du duathlon de Brion dont il est pourtant un grand habitué, le coureur cycliste Nicolas Crosbie, membre de l'équipe pro Bouygues Telecom et licencié au VC Thouars, avait une bonne excuse. Finalement non-retenu par son équipe pour une course au Japon, il vient en effet de se faire opérer à Niort afin de retirer une plaque posée en début d'année, suite à sa fracture de la clavicule subie en Australie.

2008 s'est d'ailleurs révélée bien cruelle pour le natif de Niort. A peine revenait-il en forme en juin sur la Route du Sud qu'il se relève d'un chute avec une double fracture au bras (radius-cubitus). La poisse! Du coup, son avenir demeure incertain. -- Nicolas -- « Bouygues n'a pas souhaité me conserver après cette saison tronquée, confie-t-il. J'ai eu pas mal de contacts, pro comme amateur. La proposition du Cycle poitevin est très intéressante. Mais j'attends des nouvelles d'ici la fin de semaine de H2O (nouvelle équipe continentale pro de Frédéric Moncassin, NDLR). Si ça ne se fait pas, il y a de grandes chances que je signe à Poitiers avec l'ambition de faire une grosse saison chez les amateurs.»

 

Paru dans la " Nouvelle république ", le 6 novembre 2008

Non conservé par Bouygues Télécom, le Niortais Nicolas Crosbie (28 ans) s'est engagé en pointillés avec Océane Cycle Poitevin.

-- Nicolas -- « L'accord trouvé avec Poitiers me laisse une porte ouverte sur le monde pro. C'est ce que je voulais » dit Nicolas Crosbie qui reste en contact avec la structure pro H2O. L'équipe se met en selle et est donc autorisée à faire son marché jusqu'au 12 novembre. Nicolas sait par son manager Michel Gros qu'H2O est en plein recrutement. « Ils ont pris onze coureurs et il reste cinq ou six places à pourvoir dont trois réservées à des français. Je suis l'un des trois. » Le Deux-Sévrien veut donc encore y croire. Il voudrait savoir vite maintenant : « J'ai fait une préparation perso classique ces dernières semaines. Maintenant, pro ou amateur, les dates de reprises ne sont pas les mêmes et les préparations spécifiques non plus. Je veux savoir où je vais. » 

 

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