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--- RASSEMBLEMENT DE L'EQUIPE, en vue de la saison 2007

du 4 au 12 décembre : 1er stage à Talmont.

Article paru le 4.12.2006, dans " Ouest France "

Le premier stage, c'est toujours Noël avant l'heure. Avec des équipements en pagaille

et surtout le nouveau vélo. Time a innové durant l'intersaison en dotant l'équipe

vendéenne d'un prototype blanc. « Un modèle conçu pour l'entraînement et le début de

saison », précise Jean-René Bernaudeau, d'un groupe rassemblé hier à Talmont-

Saint-Hilaire pour huit jours de labeur. Hier après les prises de cote et les réglages, il y

avait beaucoup de sourires lors de cette première sortie collective. Les Suisses

(Clerc et Tschopp) étaient excusés, car leur avion arrivait trop tard. Crosbie, Pütsep

et Haddou n'étaient pas dépaysés. Deux heures à allure modérée par un temps

pluvieux et venteux guère encourageant. Ce sera le régime de la semaine.

Finies les vacances. Outre un copieux travail d'endurance, les trente coursiers devront effectuer les tests inhérents au plateau technique, au CHU de Nantes. L'évocation de la prochaine de saison et la définition des objectifs seront abordées en compagnie des directeurs sportifs. Pas mal de boulot, mais aussi de la complicité afin d'intégrer les sept nouveaux.

J.Berneaudeau -- " J'ai d'abord cherché des profils. Crosbie, c'est le battant du coin! "

 

Article paru fin janvier sur le site officiel " Bouygues Telecom "

C'est finalement assez logique de voir Nicolas Crosbie endosser le maillot de Bouygues Telecom. Déjà pour son profil. L'ancien coureur d'Agritubel, adepte

des longs raids solitaires, possède en effet un profil d'attaquant qui correspond parfaitement au style de la formation de Bernaudeau. Mais aussi parce que le manager vendéen suit le Niortais, par ailleurs proche de deux anciens coureurs de Bouygues Telecom, F.Bouyer et F.Mainguenaud. Passé pro en 2005, Nicolas sort d'une saison très encourageante au sein de l'équipe Agritubel, avec notamment une 3ème place sur la Polynormande. Il va maintenant pouvoir franchir un palier en évoluant régulièrement au niveau de l'élite. Ce qui ne devrait cependant pas modifier son approche de la course, toujours basée sur l'offensive.

CIRCUIT

DE LA

SARTHE

ETAPE3 --

Résumé de la course :

Les jours se suivent et

se ressemblent.

Après un numéro de

soliste de Nicolas

Crosbie,  la première

demie étape de ce

second jour se termine

par un sprint massif.

Paride Grillo, déjà

vainqueur l’an dernier

à Angers l’emporte.

Au départ de Riaillé

ce matin, le peloton

avait des fourmis dans

les jambes. Cela n’allait

pas durer… La première

heure de course,

les 94 hommes du peloton profitaient

du paysage à 36 km/h de moyenne. Quelques uns tentaient leur chance : Kilian Patour d’abord, qui allait compter jusqu’à 3 minutes d’avance puis Nicolas Crosbie.

Le Niortais, tout jeune professionnel allait tenir quasiment jusqu’à l’arrivée. Lui s’offrait deux Contre la Montre dans la même journée ! Sur les routes du Maine et Loire, il faisait la course en tête. Le peloton baguenaudait, lui laissant prendre jusqu’à 6 minutes d’avance… Comme hier, le peloton, emmené par les

"Crédit Agricole" qui protègeaient les chances d'Angelo Furlan et les Gerolsteiner, engageait la poursuite progressivement jusqu’à accélérer franchement à vingt kilomètres de l’arrivée peu avant l’arrivée sur Angers. A partir de là, l’avance du coureur de Bouygues Telecom allait fondre comme neige au soleil jusqu’à 5 kilomètres de l’arrivée. Dans le dernier des trois tours de circuit autour d’Angers, le peloton reprenait le pouvoir et les équipes de sprinteurs commençaient à jouer le placement. La fin a failli être triste pour les Gerolsteiner puisque leur sprinteur, Robert Fröster crevait sur le circuit. Finalement, après un bon travail de ses coéquipiers, il allait se replacer pour le sprint final.

Sur la ligne d’arrivée, les "Ceramica Panaria" tirent leur épingle du jeu en plaçant trois coureurs (Grillo, Matveyev, Bucciero) parmi les dix premiers. Et Paride Grillo l’emporte donc à Angers comme l’an dernier. On retiendra aussi que Fröster (Gerolsteiner) termine second après sa crevaison. Les sprinteurs français s’en sortent bien, Jean-Patrick Nazon (AG2R) est 3ème et Anthony Ravard (Agritubel) est 4ème. Enfin, Angelo Furlan (Crédit Agricole) conserve le maillot jaune.

TOUR DE ROMANDIE

ETAPE4 --

PRES DE 89 KILOMETRES, SEUL EN TÊTE !

NICOLAS A ENCORE ETE  (après avoir déjà en échappée au  Down Under , à Bessèges, à la Sarthe etc.....) L'UN DES GRANDS ANIMATEURS --- Ceci dit le peloton et les équipes de sprinters avaient à coeur, le temps qu'il était encore possible, de faire gagner leurs sprinters maison. Donc Nicolas seul avec un vent très défavorable (vent de face)..... contre environ 170 coureurs derrière lui, ne pouvait malheureusement pas faire grand chose de plus !

Rappel de ses quelques écards :

- à 50 kilomètres de l'arrivée=9'40"

- à 41 km=+ de 7minutes

- à 35km=  6'34

- à 27 km=3'57"

- à 26 km=3'09"

- à 24 km=2'07"

- à 19 km=49"

L'ECHAPPEE voie fin à 17 km du bute ! 

BAROUDEUR INFATIGABLE !

Interview paru le 2 août 2007 dans " Velomagazine.fr"

* D'où tenez-vous cet esprit de baroudeur ?

-- Nicolas - « J'ai toujours été comme cela. Je cours de cette manière depuis que je suis cadet. Mes victoires, je les ai toutes obtenues en solitaire. C'est ainsi que je vois la course, en ayant un esprit offensif. On voit de moins en moins de baroudeurs aller au bout sur les courses, et c'est un peu décevant pour tous ceux qui ont le même profil que moi. »

 

* Comment expliquez-vous ce manque de victoires pour ces coureurs-là ?

-- Nicolas - « Les équipes de sprinteurs contrôlent pas mal les courses. Elles les cadenassent. Il y a aussi le phénomène des oreillettes. Je pense que cette évolution a ses avantages et ses inconvénients. Les avantages, c'est que les directeurs-sportifs peuvent nous prévenir de l'état de la chaussée et des éventuels rétrécissements qui peuvent provoquer des chutes. L'inconvénient c'est que cela bride les échappées. Sans oreillettes, peut-être qu'il y aurait plus d'échappées qui iraient au bout.»

 

* Cette façon de courir peut-elle encore vous sourire un jour ?

-- Nicolas - « Oui, bien entendu. Cela peut me sourire une fois, deux fois. Qui sait ? L'idéal ce serait que cela m'arrive sur une grosse course, ce serait alors parfait. On sait très bien que ce n'est pas le coureur échappé qui va décider si il gagne ou non, mais le peloton. J'ai été échappé cette année en Romandie, et repris seulement à dix kilomètres de l'arrivée. Les équipes de sprinteurs ont failli se regarder trop longtemps. Ils croyaient avoir perdu. J'y ai cru. J'ai aussi fait des échappées au long cours sur Paris-Nice, au Giro. Il faut toujours y croire. Je suis un battant. Et en plus quand je suis devant, je soulage les copains et l'équipe. »

 

* Vous êtes également le beau-frère de Franck Bouyer, que pensez-vous de tout ce qui lui arrive ?

-- Nicolas - « Le seul mot qui me vient à l'esprit c'est « injustice ». Il ne court plus depuis deux ans, c'est dingue. On dirait qu'il est suspendu... uniquement parce qu'il est malade ! Ce qu'il demande pourtant n'est pas dur, c'est juste de pouvoir se soigner pour continuer à exercer son métier ! Un mec qui est contrôlé positif avec un produit dopant, il est sanctionné au bout d'un mois ou deux, la plupart du temps. Franck, lui, cela fait deux ans qu'il ne sait rien. Qu'il attend. On voit des mecs qui ont fauté, pris des produits recommencer à courir, et Bouyer lui est au bord de la route depuis deux saisons parce qu'il est narcoléptique. Il paie pourquoi ? On ne sait pas, alors qu'il est le premier à signer la charte antidopage. A être contre cette triche, c'est dingue non ? »

 

* Et contre le dopage, que proposez-vous ?

-- Nicolas - « Le gars qui se fait contrôler positif, il doit dégager de notre sport. Pour toujours. Il n'a plus rien à faire sur un vélo. Je trouve d'ailleurs étrange que certains refusent de donner leur ADN. Si ils n'ont rien a se reprocher, pourquoi ne pas vouloir se soumettre à un tel test ? Moi quand je suis arrivé chez Agritubel, j'ai trouvé que cela roulait vite chez les pros. J'ai vu des gars être pris positif, et j'ai compris alors certaines choses. Mais ces mêmes mecs qui trichent souvent quelques temps après tu les retrouves dans des équipes, c'est là où cela ne va pas... Le tricheur, il doit se casser de notre sport.. »

 

Point...

TOUR DE L'AIN

ETAPE4 --

TRES TRES BELLE ETAPE DE NICOLAS ...... 3EME !!!!!

Etape courte certe..... mais de loin à être l'une des plus facile !  En effet dès le départ -- le Col de la Faucille (1ère cat.)...... Pour, par la suite finir par un dernier, celui du " Col de la Menthières (1ère cat.) et ce dernier seulement placé à 20 kilomètres de l'arrivée..... Quelle journée !!

 

Les points forts

-- Dans la première difficulté du jour " le Col de la Faucille (1ère cat.)", un groupe de 24 coureurs prend les devants. Dans les premiers lacets, J.Fröehlinger se place aux avants-postes. Il est rejoint ensuite par Nicolas Crosbie puis par trois autres coureurs, M.Hary, L.Scarselli et I. Santaromita. Ces 5 hommes passent au sommet ensemble, avant d'être rejoints dans la descente par P.Roland et S.Duret. On retrouve alors 7 hommes en tête. Derrière, le peloton est contrôlé par l'équipe Ag2r Prévoyance.-- Dans la deuxième bosse de la journée, la côte de Lajoux (2è cat.)", les échappés (dont Nicolas toujours présent !) disposent d'une avance de plus de deux minutes sur le paquet. Mais en chasse-patate, on retrouve N. Jalabert  et Niels Brouzes, qui rentrent sur les sept dans la descente.

-- Dès l'entame du col de Menthières (1ère cat.)",  les attaques se multiplient et sont fatales à Jalabert, Scarselli et Brouzes. C'est le moment choisi par P.Halgand  pour commencer son festival. Il sort du peloton et remonte peu à peu les rescapés de l'échappée du jour. Au sommet, Nicolas Crosbie est en tête devant Johannes Fröehlinger et Ivan Santamorita.

-- 4 kilomètres de l'arrivée, ils ne sont plus que deux en tête : Fröehlinger et P.Halgand, auteur d'une incroyable remontée. L'arrivée se joue au sprint entre les deux hommes et .............NICOLAS TERMINE 3EME A 21 secondes de se duo. -- Le général est remporté par J.Gadret (Ag2r) 

 

CLASSIC DE L'INDRE, Châteauroux

NICOLAS DANS LA 1ERE ECHAPPEE DU JOUR ! Après avoir déjà été présent dans la 1ère échappée durant 20-30 kilomètres..... Nicolas continue à travailler au début du peloton, afin de revenir sur un groupe de tête constitué de Perget, De Fauw,  Hartman, K.Fukushima

Interview paru le 28 juillet 2007 dans " Nouvelle République "

Coureur professionnel au sein de l'équipe Bouygues Telecom, le Niortais Nicolas Crosbie, 27 ans, licencié au Vélo-club thouarsais, voit d'un bon œil, même s'il ternit l'image du cyclisme, “ le ménage ” fait dans le peloton.

 

Que vous inspirent toutes ces affaires de dopage qui secouent actuellement le Tour ? -- Nicolas - « Certes, ce n'est pas bon pour l'image du vélo, mais je crois que c'est une bonne chose. Dix ans après l'affaire Festina, on n'est toujours pas sorti de toutes ces histoires. Y'en a ras le bol des tricheurs. Ils vont finir par tuer le vélo. Di Luca qui fanfaronnait avec son maillot rose sur le Giro (Nicolas Crosbie y a fini à la 88e place) s'est fait épingler quinze jours après avoir remporté le tour d'Italie. C'est rageant. J'espère qu'on ne le reverra plus sur un vélo. Maintenant, c'est au tour de Vinokourov et Rasmussen. Ces gars-là prennent les résultats, l'image de marque et l'argent de ceux qui roulent à l'eau claire. Tant mieux si les gros leaders tombent. Ça prouve que les contrôles fonctionnent. D'ailleurs, sans ces contrôles, je n'aurai pas ma place aujourd'hui dans le peloton professionnel. »  

 

* Vous considérez donc qu'il existe un cyclisme à deux vitesses ? -- Nicolas - « Bien sûr ! Sylvain Chavanel, que je connais bien puisqu'il est de la région et dont je suis sûr à 200 % que c'est un coureur propre, ou encore Sandy Casar, figureraient à mon avis parmi les meilleurs si d'autres ne prenaient pas de produits. Sylvain est aujourd'hui à la maison à cause de son coéquipier italien. Il doit avoir les boules. Tout comme d'ailleurs Christophe Moreau qui a perdu toute chance de bien figurer au classement général quand il s'est fait piéger dans une bordure par l'équipe Astana, exclue deux jours plus tard du Tour… On reprochait aux coureurs français de se plaindre de ce cyclisme à deux vitesses. On avait raison. Les spectateurs veulent voir des sportifs, pas des extraterrestres. Je ne suis pas sûr d'ailleurs qu'Amstrong ou Landis les aient fait rêver. »

 

* Quelle est la solution désormais pour éradiquer ce fléau ?

-- Nicolas - « Il faut appliquer strictement le règlement et notamment la charte que l'on a signée les yeux fermés avec mes coéquipiers de Bouygues Telecom, et que beaucoup d'équipes italiennes ou espagnoles ne voulaient pas. En la signant, on s'engage à restituer un an de salaire si on est contrôlé positif. Les grands leaders gagnent 30.000 euros par mois. Sur une année, c'est quasiment comme s'ils avaient remporté le loto. Du coup, ils jouent à la roulette russe, quitte à prendre deux ou trois ans de suspension. Aux sanctions sportives, il faut donc ajouter celles financières. Ça fera avancer les choses. »

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