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L'ETOILE DE BESSEGES

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L'ETOILE DE BESSEGE

   --- ETAPE5  -- CETTE ETAPE A ETE UNE NOUVELLE FOIS

TRES ANIMEE PAR NICOLAS.... ET CECI DES LES TOUS

PREMIERS KILOMETRES ! A la fin  malheureusement pour lui....

toujours pas de victoire au bout de ses efforts donnés... Mais

Nicolas endosse tout de même, le maillot du meilleur grimpeur

de cette édition 2007.. !!!!! 

 

Au menu ? * 2 ascensions de la côte deTrélys (km40,9 et 103,4) /  * 2 fois le col de Brousse (km50 et 110) 

Petit contrendu de cette dernière étape -- Longuement échappé jeudi sur la route de Saint-Ambroix, Nicolas est à l'initiative de cette fugue. Il reçoit cette fois du renfort avec Michaël Blanchy, Mario Ickx, et Christophe Laurent. Le quatuor s'octroie très vite quatre minutes d'avance, bien que coupé dans son élan par un fait de course assez rare. Les échappés sont en effet induits en erreur et aiguillés sur un mauvais parcours, ce qui oblige les organisateurs à bloquer le peloton afin de préserver l'avantage du groupe de tête, qui maintient longtemps ses quatre minutes d'avance.Les hommes de tête abordent les premières difficultés de la journée. Les Belges Blanchy et Ickx sont alors décramponnés à 70 kilomètres du but, laissant seuls devant les Français Nicolas Crosbie et Christophe Laurent. L'avance du tandem français fléchit cependant à l'approche de Bessèges. D'ailleurs, le retour du peloton est précipité par une action offensive de Kiryienka, qui met à profit la seconde ascension du col de Trélys pour attaquer. Mais Nick Nuyens et ses équipiers chez Cofidis veillent et étouffent dans l'œuf l'offensive du Biélorusse. Le peloton rejoint les échappés dans le final et c'est donc un sprint massif qui clôt l'Etoile de Bessèges.

Info : Au premier passage de la Côte de Trélys, Nicolas passe au sommet à la seconde place. ..... A signaler aussi que les passages au sommet du col de Brousse, ne compte pas pour le classement des grimpeurs.

 

Le déroulement de la course, vu par les journalistes de " la Marseillaise ", et paru le 12 février 2007

Nous sommes au 60ème kilomètre de la 5ème et dernière étape de la 37ème étoile de Bessèges sur 124km 200. Depuis le départ, ils sont quatre, Nicolas Crosbie, Christophe Laurent, Mario Ickx, Michel Blanchy à foncer à allure soutenue. Une erreur de parcours n’a pas d’influence sur leur progression puisque le peloton est arrêté et ne repartira qu’avec le retard qu’il a à ce moment là. Donc à ce 70ème km, nous percevons que tout ne va plus au mieux pour nos quatre baroudeurs. Les deux belges, ont du mal à suivre dans les nombreuses bosses.Une fois, deux fois, les voient revenir dans des descentes jusqu’au moment, où la jonction ne se fait plus et où Crosbie et Laurent prennent en mains leur destin. (Autre photo1) Une bonne chose, une mauvaise, nul ne le sait sur le moment, et les anciens champions présents sur la course, contactés de voiture à voiture, expriment des avis opposés. A l’arrivée, Nicolas Crosbie expliquera :

-- Parole de Nicolas -- « Christophe évoluant sur ses terres, en roulant. Il ne voulait surtout pas perdre du temps à attendre ses anciens compagnons. Peut-être avons-nous commis une erreur, mais en les attendant, nous n’aurions pas changé le cours des choses… quand les sprinters roulent… »

Quelques kilomètres plus loin, Christophe Laurent, dans une côte un peu plus pentue que les autres, voit partir Nicolas. (Autre Photo2) Celui-ci, seul… cela le connaît. Souvenez-vous de son échappée en solitaire, des quelques 140km, ce dernier mercredi, entre Nîmes et St Ambroix. Sans complexe aucun, il va rouler, sans se retourner. Il sait qu’il n’est pas dans le même contexte que dans l’étape de St-Ambroix. Il sait qu’à quatre, il a pu économiser des forces, il disait que derrière, les sprinters ont du laisser quelques plumes dans les montées. Il arrive dans la plaine, sur ces longues lignes droites, longues, trop longues, trop larges qui n’avantagent surtout pas l’homme seul. Il espère encore. Il suffit qu’ils se rejoignent et… non, ils ne se rejoignent pas. A moins de 10 km de l’arrivée, Crosbie est repris, il rentre dans le rang. (Autre Photo3)

TRES BELLE ETAPE DE NICOLAS LORS DE CETTE 2EME ETAPE..... AVEC 145 KILOMETRES EN SOLITAIRE !

ET MÊME SI CELA NE LUI A PAS SUFFIT POUR LA VICTOIRE..... UN GRAND BRAVO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit contrendu, mis en place par le site officiel " Agritubel ", le 7 février 2007

--  Peu après le départ, dans la garrigue nimoise, c'est Nicolas Crosbie, qui exécutait son numéro de soliste. A l'instar de sa fugue beaujolaise l'an dernier lors de Paris-Nice, le Niortais grignotait sur un peloton apathique. A Bagnols-sur-Cèze (km 50), Nicolas totalisait ainsi 5'10 puis 6minutes à Barjac (km 94).   Le pressing des formations de sprinters se faisant, l'écart descendait désormais. Les 4 minutes à la banderole des 30 km n'étaient d'ores et déjà plus suffisantes. Les attaques se succédèrent alors sur le tourniquet de St-Ambroix où l'on vit notammentNicolas Jalabert pointer. Crosbie rendait quant-à lui les armes à moins de 10 bornes de la ligne laissant place aux machines à sprint.

 

Article par dans l'Equipe, le 8 février 2007 -- Dès le km3, Nicolas attaque à la sortie de Nîmes . Après avoir attendu vainement une dizaines de kilomètres le renforts d'autres coureurs, le Niortais décide de poursuivre son effort en solitaire alors que le peloton lève le pied. L'équipe C.A, qui, comme la veille, joure la victoire détape pour son sprinter A.Furlan,

contrôle la course. Peu avant l'entrée dans Saint-Ambroix (km110), Nicolas possède encore une avance qui s'élève à 6'20" alors qu'elle n'a jamais été supérieure à 6'36". 

A 40 kilomètes de l'arrivée, le peloton accélère, et l'avantage du coureur de Bouygues Télécom, lui a déjà effectué un tel périple l'an dernier sous le maillot  Agritubel lors de la deuxième étape de Paris-Nice (il avait compté presque une demi-heure d'avance avant de s'écrouler -- RAPPEL ), diminue sensiblement. Encore seul pendant trois des cinq tours du circuit final, il est rejoint à huit kilomètres du but et se relève après plus de 140 bornes devant. Le sprint est inévitable et  B.Cooke, s'impose  et devient leader du général.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article paru dans la Marseillaise, le 10 février 2007

L'Analyse de Raymond Poulidor -- « Il n’est plus possible qu’une échappée aille au bout »

 Nicolas Crosbie a fait une échappée fabuleuse. Mais maintenant, ce n’est plus possible qu’une

échappée aille au bout, ce pour une bonne raison. Avec la communication moderne, oreillettes et

autre, on règle son allure en fonction de celle de l’échappée. Si l’échappée est individuelle, si elle a

trois éléments, elle en a quatre, ou module sa progression. C’est ce qui s’est passé et notre combatif

du jour a été reprit à moins de 10 km de l’arrivée. C’était réglé. La belle chose, c’est le sprint à l’arrivée.

Après le « raté » de Cooke, on a dit « tiens la stratégie de l’équipe UNIBET va changer » et peut-être

Cooke va se sacrifier pour Casper et l’amener dans les sprints...... Et bien, on a retrouvé le vrai Cooke,

le revanchard, le garçon qui aime la victoire.Il a gagné sans dissension possible ! Alors on se pose la

question : d’où vient la super motivation de cette équipe ? Je compare cela avec l’équipe de France

d’Aimé Jacquet, pour la coupe du monde.L’entraîneur, les joueurs, l’équipe, tout le monde était critiqué,

Jacquet, les joueurs, ceux-ci ont été super-motivés. Ils ont gagné la coupe du monde.

 

 

 

 

 

 

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